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L’Université de Soros pourrait bien être chassée de Budapest

Pages Françaises, 10. 4. 2017

De quelle manière vous souvenez-vous des événements, entre les années 1990 et 1996, qui ont précédé le départ de l’Université d’Europe centrale de Prague? 

C’était il y a très longtemps et je ne me souviens pas bien des détails. Toutefois, l’impression de base, c’est que je considérais, déjà à l’époque, le projet de Monsieur Soros, qui souhaitait bâtir la démocratie chez nous, comme un grand danger. Je ne me suis pas opposé à sa fondation à Prague mais j’estimais que son université représentait un grand problème. Pourtant, il faut rappeler que personne n’a interdit l’université de Soros, il y a près de 20 ans. Le gouvernement tchèque, que je dirigeais, n’a fait que refuser d’accorder de vastes privilèges et concessions qu’elle réclamait et avec lesquels elle conditionnait son fonctionnement à Prague.  Les activités politiques ultérieures de George Soros et le financement d’institutions dans nombre de pays, ont confirmé que cette décision était la bonne.

Est-ce qu’à l’époque vous craigniez l’influence de Soros sur la politique tchèque, notamment à l’aide de son soutien à la « société civile »? 

Oui je la craignais et je la crains encore aujourd’hui. Son nom représente, selon moi, le symbole d’une désinterprétation totale du mot « société civile ». J’ai toujours souhaité une « société des citoyens » et j’ajouterais même une « société des citoyens libres ».  Soros ne la voulait pas et n’en veut pas. Il souhaite une société des élus, et riches de surcroît.

Comment percevez-vous les actions actuelles du Premier ministre hongrois Orban? Les comprenez-vous, les avez-vous anticipées? 

Je considère les actions du Premier ministre Orban comme courageuses, extrêmement nécessaires. Si seulement le gouvernement tchèque actuel pouvait en faire de même.

Propos traduits du tchèque par Alimuddin Usmani, laPravda.ch, 9 avril 2017.

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